Les visages demeurent toujours le dernier vestige de vie courant sur la surface de l'animal; lorsque celui-ci s'effiloche, le reste n'a plus qu'à suivre;

Les couleurs prennent alors possession des expressions résiduelles formées dans le passé, telles celles qui fleurissent sur les feuilles encore attachées aux branches, tout juste en attente du passage de la bise qui les portera simplement vers les climats calmes d'un sol en attente de réjuvénation, grain par grain;

Ces couleurs ne font que transporter le dernier grain de vie, le dernier souffle, l'ultime bulle d'espoir qui n'en a plus que de se laisser emporter ainsi;

Telle est la fruition d'une vie de travail incessant, la foi dans la richesse du chaos infini au sein duquel le petit 'chacun' tente de creuser un petit trou, question d'y implanter sa propre graine d'infini...